[RENCONTRE] Estelle Thomassier, figure de la première compagnie d’Arc de Chennevières, est née à Sucy-en-Brie. C’est dans la résidence des Moulins de Chennevières qu’elle a trouvé un endroit où elle peut s’épanouir dans sa dualité de championne de Beursault et de manager en comptabilité.
Les prémices de sa passion du tir à l’arc se sont dessinées au collège, lors d’une journée découverte des sports. Ce n’est que plus tard, en retournant dans sa région d’origine, qu’Estelle a retrouvé cette et s’en est éprise. Sa trajectoire dans le monde de l’arc a été marquée par des moments de gloire et des défis à relever. Championne de France Beursault en 2014, elle a hissé son nom au sommet, la sortant de l’anonymat dont elle avait l’habitude. Mais ce n’est pas seulement le podium qui la captive ; c’est le défi de viser toujours plus haut, inspirée par ses pairs et guidée par des figures telles que Sophie Dodémont.
Malgré les horaires chargés et les échéances stressantes de son travail, Estelle s’entraîne au moins deux fois par semaine. D’après elle, ce n’est suffisant que pour maintenir son niveau. Elle ne pourrait progresser qu’avec un rythme plus soutenu. Ses journées sont pourtant chargées, oscillant entre la gestion d’une équipe au sein d’un cabinet d’expertise comptable et les entraînements assidus.
À travers les succès et les défis, Estelle incarne la résilience féminine. Son parcours illustre la capacité des femmes à jongler avec les multiples facettes de la vie, à équilibrer les responsabilités professionnelles avec une passion pour le sport. Son mantra, c’est l’organisation, la persévérance, et la conviction que rien n’est impossible. Un modèle pour les générations futures de femmes qui aspirent à concilier carrière et passion, sans jamais perdre de vue leur feu sacré.
Chiffres-clés
2014 : elle remporte le titre de Championne de France Beursault dans la catégorie Senior Femme
19 ans : c’est le nombre d’années qu’Estelle a pratiqué de tir à l’arc
0,00 : c’est la distance du centre de la « flèche parfaite » qu’Estelle a marquée
« Revenir le soir pour s’entraîner, c’est sûr que ça fait des grosses journées, mais quand on aime on ne compte pas ! »